jeudi 9 février 2012

Rêve numéro 8: une baguette et du reblochon !



Pour ma dernière étape dans la péninsule du Yucatán, je choisis de passer une grosse semaine sur l'ile de Cozumel. Rendue célèbre par le commandant Cousteau au début des années 60, elle jouit d'une renommée internationale pour la beauté de ses sites de plongée. La flore et la faune sont vraiment très belles. Chaque immersion permet à coup sur de voir raies aigles et pastenagues, barracudas, tortues, murènes, requins nourrice, crabes géants, langoustes, mérous, et j'en oublie ! La plupart des plongées sont dérivantes, ce que j'adore: on se laisse porter par le courant, et sans effort, c'est un écran de cinéma qui défile sous les yeux.


Bien sur, je me suis renseigné pour essayer de travailler ici également, sans succès. Même si les lois sont moins contraignantes qu'au Belize, ici la règle veut que lorsqu'un centre de plongée emploie un étranger, il lui faut dans le même temps embaucher dix mexicains. Je ne sais pas si cela est officiel ou non, mais toujours est-il que les places sont plus que chères, et qu'il est absolument impossible de travailler quelques mois seulement. Je suis un peu déçu, mais finalement beaucoup moins qu'après l'échec de Caye Caulker. Je ne suis pas sur que j'aurais apprécié la vie ici plus longtemps. Cozumel est encore un de ces endroits ou le tourisme de masse est roi. La ville principale ne présente que peu d’intérêt, et c'est surtout une étape pour de nombreux bateaux de croisière naviguant dans les Caraïbes. J'en ai compté jusqu'à six en même temps, énormes, déversant leur flot de gros américains bedonnants dans les restaurants et les boutiques de souvenirs ...

Je vous entends d'ici vous interroger sur le lien entre le titre de l'article et ce qui précède. Aurais-je réussi à trouver ici, au royaume des tortillas sans saveur et du cheddar en tube, une bonne baguette bien de chez nous et un reblochon fermier ?
Vous allez être déçus, mais la réponse est non. Par contre, j'ai décidé de rentrer. Et oui, le neverending summer est terminé. Entre l'impossibilité de me poser ici quelques mois dans un endroit qui me plait vraiment et de faire de belles plongées comme divemaster, et le manque de motivation pour continuer à faire juste du tourisme pour trois mois supplémentaires, j'ai pris un ticket retour.
Et je vais ainsi pouvoir faire ce dont j'ai vraiment envie maintenant: aller en montagne et faire du ski !

Au final j'ai vécu une expérience hyper enrichissante, j'ai pu réaliser plein de choses dont j'avais très envie (je crois que vous avez pu vous en rendre compte ;-),  j'ai fait de belles rencontres, et il ne restera que du positif de cette belle aventure.

Avant de vous laisser, je voudrais juste vous remercier pour vos messages, pour les nouvelles que vous avez pu me donner, et surtout pour vos encouragements concernant mon voyage et ce blog.

Alors à très bientôt pour les Grenoblois !

PS1: quel plaisir de manger une baguette et du reblochon, surtout après 6 mois de tacos !!!
PS2: aaiiee, il fait vraiment très froid ici ...
PS3: pour finir, les meilleures photos du Yuacatan



Dream #7 : a "baguette" and some "reblochon" !



For my last stop in the Yucatan peninsula, I choose to spend a long week on Cozumel island. Made famous by Jacques Cousteau in the early 60s, it's popular all around the world for its beautiful dive sites. Flora and fauna are really beautiful. Each underwater visit allows for sure to see eagle and sting rays, barracudas, turtles, moray eels, nurse sharks, giant crabs, lobsters, groupers, and more ! Most dives are drift, and I love it: going in the current, and effortlessly, this is a movie screen moving in front of our eyes.
Of course, I inquired trying to work here also, without any success. Even if the laws are less restrictive compared with Belize, here the rule is: when a diving center employs a foreigner, it must at the same time take ten Mexican. I do not know if this is official or not, but as a result, it's really hard to get a job there, and it is absolutely impossible to work for a few months only. I am a little bit disappointed, but less than after the failure in Caye Caulker. I'm not sure I would have enjoyed living here any longer. Cozumel is one of those places with too many tourists. The main town has no real interest, and it is mostly a stop in the caribbean sea for many cruise ships. I counted up to six at the same time, huge, spilling a stream of U.S. tourists with big belly in restaurants and souvenir shops ...
 
I can hear your question about the link between the title of the article and what is preceding. Did I manage to find here, in the kingdom of tasteless tortillas and cheddar cheese, a good french "baguette" and some "reblochon" (excellent french cheese made in the mountains where I grew up) ?
You will be disappointed, but the answer is no. In fact, I decided to come back home. And yes, the neverending summer is over. Considering the inability to stay for a few months in a nice place where I could have made some beautiful dives as a divemaster, and the lack of motivation to continue backpacking for another three months, I took a return ticket.
And I will be able to do what I really want now: go to the mountains and make backcountry ski !
I had a super experience, some great time, I achieved many things that I really wanted (I think you could you guess it ;-), I met some very nice people, and there will be only positive of this nice adventure.
Before ending, I just want to thank you for your messages, and also for your encouragements on my trip and on this blog.
See you soon !
PS1: it's true that it's so good to eat a baguette and some reblochon !
PS2: aaiiee, it's really cold here ...
PS3: as a conclusion, the pictures of the Yucatan

4 commentaires:

  1. Pfff les vacances c'est trop dur.
    Ah mais t'es déjà là alors si tu as froid et que tu as à nouveau gouté au bon reblochon ?!
    Il fait froid mais il y a encore de la bonne neige, yahouuuu!
    A bientôt peut-être, au bout d'une spatule.

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  2. Ahh, quand on a gouté au plateau de fromage du refuge du Gramusset et plus particulièrement au reblochon du col des Annes, il est difficile d'envisager une vie ailleurs :-)
    Bravo pour ce périple, je me suis régalé à lire tes billets !
    Arnaud

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